19 Bitcoin cause 81 % de la consommation énergétique crypto
Le minage de Bitcoin consomme en 2025 environ 201 TWh d'électricité, soit environ 0,7 % de la demande mondiale d'électricité – plus que l'ensemble de l'industrie minière de l'or et plus que la consommation d'au moins 155 États.
Malgré des alternatives énergivores comme le Proof-of-Stake, qui réduit les besoins de 99,9 %, Bitcoin s'accroche au Proof-of-Work polluant et cause ainsi 81 % de la consommation énergétique des cryptomonnaies. Cela discrédite l'ensemble de la branche des cryptomonnaies. Sans pression politique, par exemple par une interdiction de Bitcoin en Suisse, rien ne changera.

Détails pour les passionnés :
Le minage de Bitcoin a enregistré en 2025 une consommation d'électricité annualisée de 201 TWh, soit environ 0,7 % de la production mondiale d'électricité. Bitcoin dépasse ainsi la consommation d'au moins 155 États membres de l'ONU et surpasse même l'ensemble de l'industrie minière de l'or, dont la consommation mondiale s'élève à environ 131 TWh.
81 % de l'empreinte énergétique totale des cryptomonnaies sont imputables à Bitcoin. En revanche, Ethereum, après son passage complet au Proof-of-Stake (PoS), ne consomme plus que 0,02 TWh par an, soit une réduction de 99,9 % par rapport à l'ancien mécanisme Proof-of-Work (PoW). Ces chiffres le montrent : Bitcoin donne une mauvaise image de la branche des cryptomonnaies en matière d'environnement.
Les données du Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI) illustrent l'énorme besoin en énergie de Bitcoin par rapport à Ethereum. Sur ccaf.io/cbnsi/ethereum/1, on peut voir à quel point la consommation énergétique d'Ethereum était élevée jusqu'en septembre 2022, avant l'abandon du mécanisme PoW.
Depuis, la branche a développé d'autres alternatives énergivores au PoW. Ripple a mis au point le Ripple Protocol Consensus Algorithm, Solana combine le Proof-of-Stake avec le Proof-of-History, qu'elle a elle-même développé. Malgré leur importance (Ripple, cinquième place dans le classement des cryptomonnaies par capitalisation boursière, Solana septième, Ethereum deuxième), l'empreinte carbone de ces deux monnaies est négligeable par rapport à celle de Bitcoin.
Comme Ethereum ou Solana (deux produits suisses), Bitcoin pourrait changer de mécanisme de consensus et mettre fin au minage énergivore, mais il ne le fait pas. Le concept autrefois révolutionnaire de 2008 est aujourd'hui dépassé. Les exploitants acceptent les dommages climatiques. Sans pression politique, par exemple par une interdiction de Bitcoin en Suisse, rien ne changera.